1. Comment le développement technologique aide-t-il à réduire les émissions de CO₂?

Darja Aepli: Le développement technologique permet d’une part d’améliorer l’efficience de systèmes de propulsion, de combustion etc. et de réduire ainsi les émissions de CO₂. D’autre part, il permet de remplacer des technologies et des processus à haute intensité d’émissions par des alternatives plus respectueuses du climat. Allant encore plus loin, d’ici 2050 la Suisse prévoit de réduire à zéro ses émissions nettes. Concrètement, cela signifie que les émissions inévitables générées p.ex. dans l’agriculture, dans le secteur des déchets et dans la production de ciment doivent être contrebalancées par des émissions dites «négatives». Ces émissions négatives nécessitent des technologies qui captent et stockent durablement du CO₂

2. Quel rôle jouent les organisations partenaires et les expert·e·s dans le cadre des programmes d’encouragement?

Darja Aepli: Notre Secrétariat est composé d’une petite équipe active dans l’ensemble des secteurs: nous collaborons donc avec un grand nombre de spécialistes externes, d’associations et d’organisations. Afin d’identifier des potentiels pour la protection du climat et de configurer ces mesures de manière adaptée aux différents groupes cibles, nous nous appuyons sur les connaissances spécialisées et de terrain d’acteurs et d’actrices des différents secteurs

3. À quoi ressemble ton quotidien? Quelles sont tes responsabilités?

Darja Aepli: Mes responsabilités au sein de la Fondation KliK sont très diverses. L’une de mes missions principales est de développer le portefeuille de mesures de protection du climat en Suisse. À cet effet, j’échange beaucoup avec des interlocuteurs·rices externes et je me tiens informée des évolutions des différents secteurs au travers de recherches continues. Je coordonne et j’évalue la manière dont la Fondation KliK peut contribuer à ce qu’une mesure soit mise en œuvre: cela peut prendre la forme d’une mise en lien d’acteurs clé, du lancement d’études de faisabilité, de l’élaboration de modèles d’encouragement, d’échanges avec les autorités de régulation ou autres. Ma deuxième mission principale est d’assurer l’encadrement des programmes de protection du climat opérés par la Fondation KliK elle-même. Il s’agit de structurer les accords contractuels, de planifier les activités de communication en concertation avec notre responsable de communication interne, d’acquérir des participants aux programmes par le biais de présentations et d’entretiens, d’assurer l’opération des programmes, de gérer les activités de suivi et d’accompagner le processus de délivrance d’attestations.